Quand on parle d’écologie et du Brésil, on pense immédiatement à la déforestation de l’Amazonie. Mais le Brésil connaît une autre tragédie: la destruction progressive de ses 8 000 km de côtes et d’îles qui sont plus que magnifiques ! Le Brésil en effet les surexploite avec ses compagnies pétrolières (qui extraient de très grandes quantités de pétrole des fonds marins), ses compagnies de pêche industrielle, son industrie immobilière ou encore son tourisme de masse.
L’océan est pourtant l’écosystème
le plus fragile de la planète, le réchauffement
climatique et la surexploitation le mettant d’autant
plus en danger. Dans cet écosystème, les îles
ont un rôle un part : ce sont les acteurs les
plus « riches » mais aussi les plus
menacées. D’une part, elles ont une biodiversité extrêmement
variée. Elles sont aussi un « tampon » essentiel
entre les continents et l’océan. Sans elles
par exemple, le pollen de certaines espèces d’Afrique
n’aurait jamais pu arriver en Amérique Latine,
passant d’abord sur des îles avant d’atteindre
le continent. Il en est de même des oiseaux migrateurs
qui s’y reposent, des baleines, etc.
Mais d’autre part les îles sont menacées,
plus encore que les côtes, car elles sont « fermées ».
Au moindre problème ou déséquilibre,
c’est tout l’équilibre de l’île
qui est perturbé. De plus, les îles de l’atlantique,
après celles du pacifique, sont les premières
touchées par le réchauffement climatique. Ainsi
déjà certaines espèces ont disparu et
certains poissons ont réduit en taille alors que les
pêcheurs ne sont pas préparés à de
tels changements.
C’est à ce grave problème que s’est attelé Alexandro, 36 ans, biologiste de formation, en créant "Instituto Ilhas do Brazil". Si vous voulez savoir comment il s'y prend avec son équipe pour faire face à un si grand danger, cliquez ici .