Comment ne pas fermer le chapitre du pays chinois sans en refaire un rapide tour d’horizon? Ce pays continent, aux nombreuses ressources, nous a surpris à bien des reprises…

Climat : « Sur une seule montagne, on trouve les 4 saisons, et sur 10 lis, tous les climats », dit un proverbe chinois. En effet, en Chine tous les climats, ou presque, sont présents. Du plus chaud au plus froid.

Cuisine : En chine, pour être appétissant, un plat se doit avant tout d’être bien présenté. Association de couleurs, de saveurs et d’odeurs, la cuisine y est délicieuse, notamment :

  • Le canard Laqué (Kaoya), spécialité de Pékin. Ce canard, ébouillanté entre la peau et la chair avant d’être rôti, est ensuite présenté entier aux convives puis découpé. On déguste les lamelles de viande accompagnées d’une crêpe de blé. On y roule les morceaux de canards après y avoir déposé quelques brins de ciboule et les avoir trempés dans une sauce de soja épais et sucré.
  •  La soupe de nouille au bœuf. Très parfumée et nourrissante
  •  La fondue chinoise est un assortiment de viande, poisson, spaghettis de riz ou soja, salade, herbes, qui se mange surtout en hiver.
  • Enfin, tous ces plats mythiques pour leur rareté, leur étrangeté ou tout simplement parce qu’il n y en a qu’en Chine: les nids d’hirondelles, le scorpion grillé, les larves d’abeilles frites, la méduse séchée, le serpent, et évidemment… la viande de chien.

Mika

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Jeux : Le goût et la pratique des jeux sont très répandus en Chine : échecs, dés, cartes, dominos, billard, loto, mah-jong, courses, combats de grillons. Le divertissement est toujours présent, et il n’est pas rare au restaurant de voir des tables de clients très respectables jouer aux dames chinoises.

« C’est du chinois » : Cette expression si connue résume très bien notre expérience de communication en Chine. Dans ce pays, la barrière de la langue s’est faite ressentir dès notre arrivée à l’aéroport, dans les taxis, ou même au restaurant. Hormis quelques guides, étudiants et commerçants, quasiment personne ne parle anglais. En revanche, dès que l’on prononce quelques mots de chinois, les sourires éclairent les visages … Et discuter avec ses mains permet aussi de se comprendre.

Le Panda : Considéré comme un fossile vivant (il existe depuis 3 millions d’années), ce « daxiongmao » (grand ours chat) se nourrit exclusivement d’un certain type de bambou de haute altitude.  Sa routine journalière consiste à fouiller la forêt pendant quelques heures, faire une sieste, puis reprendre sa quête.

Le bambou : source d’inspiration infinie pour les peintres et les poètes, il est un matériau naturel  flexible mais qui ne rompt pas,. Il y en a plus de 300 espèces et certaines, peuvent atteindre jusqu’à 40 m de haut et 50 cm de diamètre. Ses utilisations sont des plus variées : sculptures, échafaudages, matériel de construction, meubles, radeaux, orgues, papier… On mange aussi ses pousses, sa moelle et ses grains…

C’est avec un sentiment un peu contradictoire que nous quittons ce pays continent, avec à la fois un émerveillement pour la richesse de la culture chinoise, la diversité de ses climats, sa biodiversité, l’accueil de ses habitants … mais également de l’appréhension face à un développement économique à toute vitesse que ne prend l’environnement que peu en compte et qui laisse bien peu de liberté à la presse et aux opposants politiques…

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