La Bolivie, le pays des dinosaures.
Quelle surprise nous avons eu en arrivant dans la ville de Sucre lorsque l'on nous parle d'empreintes de dinosaures ! En effet, le territoire de la Bolivie était occupé il y a plus de 65 millions d'années par d'innombrables dinosaures. Nous avons pu voir de nos propres yeux des traces dans le sol faites par des dinosaures de plus de 20 mètres de haut. C'est incroyable !
Les dinosaures ont disparu il y a plus de 65 millions d'années à cause d'un changement climatique important. Les scientifiques parlent d'ailleurs de cette période comme de la "5ème disparition", touchant plus de 90% des espèces animales et végétales. Ce qui nous frappe c'est qu'ils ont disparu pour des raisons similaires à ce que les écologistes craignent actuellement : réchauffement climatique rapide et pollution forte. D'ailleurs certains n'hésitent pas à parler de "6ème disparition" pour la période que nous vivons actuellement. Espérons que nous arriverons à l'empêcher.
Alors, comment les boliviens savent qu'il y a eu dinosaures ? Grâce à un mur de plusieurs mètres de haut où l'on peut apercevoir les fameuses traces. Mais ils ne pouvaient pas marcher à la verticale, me direz-vous ? En effet, à l'époque des dinosaures le mur était en fait le sol normal, donc horizontal, mais avec le temps et les mouvements tectoniques la Cordillère des Andes s'est formée et le sol a bougé pour devenir finalement vertical. Maintenant la Bolivie est le plus grand lieu de vestiges au monde, avec 5000 traces de 400 dinosaures répartis en 4 espèces dont le Titanosaure, haut de 36 mètres, pesant plus de 70 tonnes. On peut également voir les traces d'une maman et de son bébé de 4 mètres de haut à côté.
En résumé, ce mur est un formidable patrimoine qui nous montre le passé. Malheureusement, à notre grande surprise, l'endroit n'est pas classé au patrimoine mondial de l'Unesco ce qui en empêche la conservation, il est d'ailleurs menacé par une cimenterie tout proche. De plus, régulièrement l'érosion supprime des traces. Si l'endroit est magique car il nous fait rêver et montre que de tels animaux ont réellement existé, il nous démontre aussi que des espèces aussi grandes et puissantes que les dinosaures ont disparu, et qu'il est important de préserver son environnement.
Une visite pour l'équipe Coeur Vert
Nous avons eu le plaisir de recevoir la visite de 3 amis toulousains lors de notre passage en Bolivie. Nous passons donc 3 semaines merveilleuses avec Fabrice, Richard et Bérengère.
Nous nous étions habillés avec des bonnets péuviens typiques pour les recevoir à l'aéroport, mais nous avons été ravis car ils nous ont fait la surprise de sortir de l'avion tout habillés en "Coeur Vert" alors qu'il faisait -5°Celsius... Bravo et merci !!!
Le Salar dUyuni, lune des régions les plus salées au monde
Mais comment a pu se former cette croûté de sel, au beau milieu du continent sud-américain, à plus de 3 665 mètres d’altitude ?
En fait ce sel s’est déposé lors de l’assèchement d’une mer intérieure qui occupait, il y a environ dix mille ans, une grande partie de l’Altiplano.
La quantité de sel existante dans la saline est évaluée à 64 milliards de tonnes. Mais on y trouve aussi l’une des principales réserves au monde lithium ainsi que de la potasse, du bore et du magnésium. Enfin, une autre particularité du Salar d'Uyuni est que comme il est blanc les perspectives sont faussées, ce qui permet de faire des photos rigolotes comme celle juste en dessous où Eric fait Bouddha et "porte" dans ses mains Claire et Mika.
Après le Salar, nous avons eu la chance de voir d’autres paysages tout aussi grandioses : des geysers, des puits volcaniques, mais aussi des lacs rouges et verts ! La Bolivie réserve de bien belles surprises… Pour toutes les photos allez voir dans la rubrique "Photos" puis "Bolivie".
La plus grande biodiversité de la planète
66 des 112 écosystèmes existants sur terre ont été identifiés sur le territoire bolivien. Ils peuvent être regroupés en 3 grandes catégories : la chaîne andine (et son Altiplano), les vallées intermédiaires et enfin les plaines tropicales.
En Bolivie, les Andes se divisent en deux cordillères (c'est-à-dire chaînes de montagne) au milieu desquelles se trouve un haut plateau (l’Altiplano) d’une altitude moyenne de 3 900 mètres. Il ne pleut presque jamais, les journées sont très ensoleillées mais les nuits sont extrêmement froides. Le sol y est très riche : après les mines d’or et d’argent, on y exploite actuellement des mines d’étain. La faune est également très importante dans les Andes : lamas, vigognes, faucons, flamants roses, et même des pumas !
Les vallées intermédiaires ont une altitude de 1 000 et 3 000 mètres. Ce sont des gorges étroites et profondes, bien abritées des vents et des pluies, qui bénéficient d’un climat semi-tropical, chaud et sec toute l’année. Ces forêts sont humides et riches en insectes et oiseaux tandis que les rivières sont très poissonneuses.
Enfin les très vastes plaines tropicales de Bolivie se trouvent à l’est du pays, à la frontière avec le Brésil, dans la forpet amazonienne. Elles forment une surface plane de faible altitude traversée par de nombreuses rivières et marécages. Les variations climatiques sont assez faibles et il fait en moyenne plus de 25°C toute l’année ! La faune et la flore sont de type tropical : palmiers, forêt vierge, caïmans, reptiles, singes etc.
Bienvenue en Bolivie !
Nous sommes arrivés en Bolivie, le Brésil est déjà derrière nous, que le temps passe vite !
La Bolivie est un des pays les plus haut du monde, d'ailleurs une de ses villes les plus importantes La Paz est à 4000 mètres d'altitude. Ce pays est sur la cordillère des andes et n'a aucun accès à la mer. Ici, c'est l'hiver (et oui dans l'hémisphère sud les saisons sont inversées) et comme nous sommes à haute altitude nous risquons d'avoir un peu froid. Heureusement nous pourrons mettre des ponchos et autres bonnets en laine de Lamas !
La capoeira
En allant au Brésil nous voulions absolument assister à un spectacle de capoeira mais nous ne savions pas que nous aurions même la chance de participer à un vrai cours de capoeira avec un très bon professeur et une dizaine de jeunes brésiliens très entrainés !
La capoeira est un art martial africain qui a été inventé par les esclaves du Brésil qui se révoltaient contre l'autorité de leurs maîtres. Très surveillés, ces esclaves ne pouvaient pas se battre réeellement, c'est pour cela qu'ils ont inventé cet art qui se situe entre le combat, la danse et le jeu. Pendant très longtemps, la capoeira a été un sport interdit.
Sur un rythme africain, au milieu d'un groupe de participants, deux personnes "s'affrontent" sans jamais se toucher, avec des mouvements très fluides et circulaires, beaucoup de roulades et d'acrobaties qui requièrent des participants beaucoup d'agilité et de muscles ! Ce sport très populaire au Brésil et maintenant dans le monde entier exige des participants qu'ils soient toujours joyeux et respectueux, une belle école de la vie !
Nous avons beaucoup aimé notre premier cours de capoeira, notamment grâce à la gentillesse et à la patience de nos amis brésiliens qui ne sont jamais moqués de nos piètres performances et qui nous ont tant impressionnés par la beauté de leurs gestes.
La cuisine brésilienne
Quand on pense au Brésil, on pense à sa musique : samba, bossa nova ou même lambada. Mais le Brésil a un autre atout dans sa poche : sa cuisine.
Dans le Sud du pays, influencé par les grillades argentines, on trouve de très bonnes "churrascarias" : toutes sortes de viandes grillées à volonté. Grâce à un jeton vert d'un coté et rouge de l'autre (un peu comme un feu vert ou un feu rouge), on peut indiquer aux serveurs si l'on veut encore de la viande ou non.
Dans le Nord du pays, l'influence africaine est certaine : on y mange du poisson ou des crevettes cuits dans du lait de coco et avec de l'huile de palme.
Mais il y a un plat qui est très populaire dans tout le pays : la feijoada, plat du dimanche composé de viandes, de riz blanc, d'haricots noirs, de beignets de banane et de farine de manioc. Les brésiliens résument avec beaucoup d'humour l'essence de la cuisine brésilienne: "du riz et des haricots, c'est ça le secret de la cuisne brésilienne".
C'est un peu réducteur car si vous allez au Brésil il vous faut également absolument goûter les "pao de qeijo" (sorte de chouquettes au fromage) ou les fameuses caipirinha (boissons à partir d'alcool de canne à sucre et surtout des délicieux fruits du Brésil que ce soit le citron vert ou le fruit de la passion).
Rio de Janeiro, la ville merveilleuse
Rio occupe une place particulière dans le coeur des brésiliens qui l'appellent "la ville merveilleuse". Il faut dire que cette ville, située sur la côte atlantique, entourée de plages, d'îles et de pains de sucre, fut la capitale du Brésil jusqu'en 1960 (désormais c'est Brasilia, au coeur du pays, qui est la capitale). C'est une ville très vivante où l'on peut goûter la cuisine des différentes régions du Brésil et écouter toutes sortes de musiques brésiliennes.
La ville est surplombée par une statue connue dans le monde entier, le "cristo redentor", qui a été construit en 1931. Cette statue mesure 30 mètres de haut sur 28 mètres de large et de cette colline (à 700 mètres d'altitude) il y a la plus belle vue de Rio, notamment sur un très grand pain de sucre magnifique.
Les cariocas (les habitants de Rio) aiment beaucoup aller à la plage le week-end, pour bronzer, faire du beach volley ou faire du surf. Le plage de Copacabana est connue dans le monde entier mais la plage la plus à la mode est désormais Ipanéma. Depuis ces longues plages de sable fin, on peut voir les "fôrets" d'immeubles qui constituent la ville mais aussi les favelas, ces quartiers de briques et de tôles où vivent les habitants les plus pauvres de Rio, en général sur les hauteurs de la ville.
Lécole des Cloÿs, une équipe pleine dimagination !
Peintures chinoises à l’encre de chine (cliquez sur les images pour les faire défiler)
Dessins d’art aborigène,
(empreintes de mains, contours et chemins "voyage en Australie"),
Un grand merci à tous les enfants, à Yolaine, à Antoine et un merci tout particulier à Christelle pour tout le travail qu’elle a réalisé avec les enfants !
L'ange gardien des îles du Brésil
Quand on parle d’écologie et du Brésil, on pense immédiatement à la déforestation de l’Amazonie. Mais le Brésil connaît une autre tragédie: la destruction progressive de ses 8 000 km de côtes et d’îles qui sont plus que magnifiques ! Le Brésil en effet les surexploite avec ses compagnies pétrolières (qui extraient de très grandes quantités de pétrole des fonds marins), ses compagnies de pêche industrielle, son industrie immobilière ou encore son tourisme de masse.
L’océan est pourtant l’écosystème
le plus fragile de la planète, le réchauffement
climatique et la surexploitation le mettant d’autant
plus en danger. Dans cet écosystème, les îles
ont un rôle un part : ce sont les acteurs les
plus « riches » mais aussi les plus
menacées. D’une part, elles ont une biodiversité extrêmement
variée. Elles sont aussi un « tampon » essentiel
entre les continents et l’océan. Sans elles
par exemple, le pollen de certaines espèces d’Afrique
n’aurait jamais pu arriver en Amérique Latine,
passant d’abord sur des îles avant d’atteindre
le continent. Il en est de même des oiseaux migrateurs
qui s’y reposent, des baleines, etc.
Mais d’autre part les îles sont menacées,
plus encore que les côtes, car elles sont « fermées ».
Au moindre problème ou déséquilibre,
c’est tout l’équilibre de l’île
qui est perturbé. De plus, les îles de l’atlantique,
après celles du pacifique, sont les premières
touchées par le réchauffement climatique. Ainsi
déjà certaines espèces ont disparu et
certains poissons ont réduit en taille alors que les
pêcheurs ne sont pas préparés à de
tels changements.
C’est à ce grave problème que s’est attelé Alexandro, 36 ans, biologiste de formation, en créant "Instituto Ilhas do Brazil". Si vous voulez savoir comment il s'y prend avec son équipe pour faire face à un si grand danger, cliquez ici .
Petit coucou brésilien.
Ce message s´adresse à toutes les écoles et gens aui suivent le projet Coeur Vert. Un de nos interlocuteurs brésilien a tenu à vous féliciter. C´est dans la vidéo ci-dessous.
[googlevideo:http://video.google.fr/videoplay?docid=-4219078946665099972&hl=fr]
Si vous n´arrivez pas à visualiser cette vidéo, cliquez ici.
A Iguaçu, il ny a pas que des chutes il y a aussi une forêt tropicale...
Nous sommes allés au parc d’Iguaçu pour voir les fameuses chutes mais quelle fut pas notre surprise de voir, très facilement, de très nombreux animaux : des coatis (sorte de lémuriens), des caïmans, des vautours, des petits iguanes et même une énooooorme araignée toute poilue, brrr…
Les chutes dIguaçu
A la frontière des deux grands géants que sont le Brésil et l’Argentine se trouve des chutes d’eau gigantesques qui sont bien à l’image de ces deux pays, les chutes d’Iguaçu.Ces chutes d’eau sont tout simplement magnifiques, énormes, époustouflantes et aucune photo ou vidéo ne rendront jamais aussi bien.
Au sud du Brésil naît le fleuve Iguaçu (qui signifie en indien guarani « grandes eaux »). Pendant plus de 600 km il recueille les eaux d’une douzaine d’affluents. Il se transforme progressivement en un gigantesque fleuve majestueux qui descend brusquement à la fin du plateau brésilien pour rejoindre l’Argentine.
C’est là que le fleuve se divise en 275 chutes sur plus de 3 km. Certaines chutes mesurent jusqu’à 80 mètres de haut. Elles sont plus larges que les chutes Victoria (en Afrique) et plus hautes que les chutes du Niagara (en Amérique du Nord). D’après les argentins et les brésiliens, elles seraient même « les plus belles au monde ». A défaut d’en avoir vu d’autres aussi importantes, nous sommes bien d’accord avec eux…
Le brésil !!
Nous sommes arrivés au Brésil. Pays du football, de la samba et d´un trés grand métissage de la population nous sommes trés impatient de le découvrir et de vous le faire partager.
Les Andes, c'est quoi?
Quand on évoque les Andes, on pense tout de suite au Pérou ou à la Bolivie or elles sont bien et belles présentes en Argentine !
Nous avons mené notre petit enquête sur les Andes et sur ses habitants, les descendants des derniers Incas.
La cordillère des Andes, qui se trouve tout le long de l'Amérique du Sud, est la plus grande chaîne de montagnes au monde. Elle fait 8 000 km de long ! Sa hauteur moyenne est de 4 000 mètres (et son sommet le plus haut est l'Aconcagua -6 959m- qui se trouve en Argentine).
Les Incas, qui ont étendu leur empire du Pérou jusqu'au Nord du Chili et de l'Argentine, ont choisi de s'installer sur les hauts plateaux andins, à plus de 3 000 mètres ! Leurs descendants y vivent encore aujourd'hui. En quechua (la langue des incas), on appelle ces hauts plateaux "la puna". C'est là que l'on peut trouver des lamas, des cardons (des grands cactus), l'ichu (cette herbe que mange les lamas) et aussi, de façon plus exceptionnelle, des salines, ces grandes étendues de sel qui sont utilisées par l'Homme à plus de 4 000 mètres d'altitude !
Enfin le Condor, l'animal- roi des Andes, habite ces hauts plateaux. Cet oiseau immense (le 2e après l'albatros) est un animal sacré pour les Incas.
Vous pouvez retrouver ces éléments en visionnant cette vidéo, au son d'une chanson écrite et interprétée par une chanteuse de la région, Monica Pangona.
Bon voyage....
[googlevideo:http://video.google.fr/videoplay?docid=8970214681116961852&hl=fr]
Si vous n'arrivez pas à visualiser cette vidéo, cliquez ici.
Le bambou, pour lutter contre l'effet de serre
Si nous vous avons vantés les mérites du bambou dans l’article précédent nous allons ici vous parler d’une autre propriété fantastique qu’il possède : il est très bon pour faire des puits carbone et lutter contre le réchauffement climatique.
Quel est le problème avec « le dioxyde de carbone » (CO²) ?
Rappelez-vous quand nous étions venus dans votre classe nous avions parlé du réchauffement climatique et de l’effet de serre. Nos voitures, ou nos usines, rejettent des gaz polluants qui contiennent du dioxyde de carbone (CO²). Celui-ci joue un rôle très important dans le réchauffement climatique car il garde la chaleur. C’est ce que l’on appelle l’effet de serre.
Comment combattre ce problème ?
Pour éviter le réchauffement climatique nous devons faire beaucoup d'actions, et commencer bien entendu par polluer le moins possible (en utilisant sa voiture au minimum par exemple). Mais nous devons aussi planter des arbres. En effet, les arbres ont la fabuleuse propriété d’absorber le CO² et de rejeter de l’oxygène (c’est l’air que nous respirons). Voilà pourquoi vous entendez souvent qu’il ne faut pas couper les forêts et qu’il faut replanter des arbres : pour réduire l’effet de serre !
Lorsque vous plantez beaucoup d’arbres, une forêt entière vous créez ce que l’on appelle un puit carbone, c’est-à-dire un endroit qui va « manger » beaucoup de ce gaz nocif et ainsi aider à diminuet le phénomène de l'effet de serre.
Le bambou est très bon pour les puits carbone.
Les puits carbone sont indispensables maintenant pour sauver la planète et le bambou est un arbre très bon pour en faire. Petits exercices de mathématiques :
- Un hectare d'arbres adultes absorbe 30 à 40 tonnes de CO². Mais sur un hectare de terrain, il pousse trois fois plus de bambou que d’arbres. Du coup, un hectare de bambous absorbe plus qu’un hectare de forêt : 120 tonnes.
- De plus, si un arbre est planté, il faut attendre 40 ans avant qu’il ne devienne adulte et absorbe une telle quantité de CO². Un bambou ne met que 3 ans pour devenir adulte. On gagne donc 37 ans d’absorption de CO².
- Enfin le bambou « garde » le CO² dans ses racines et non dans ses tiges si bien que lorsqu’il est coupé, le CO² ne revient pas l’atmosphère contrairement à ce qui se passe lorsque l’on coupe une plante ou bien un arbre « normal ».
Toutes ces qualités font du bambou une réelle alternative écologique et un outil très utile pour lutter contre le réchauffement climatique. Ne voyons plus le bambou que comme une plante qui gêne au fond de notre jardin et qu’il nous faut absolument couper mais au contraire un ami pour notre futur.
Si vous êtes intéressés par les puits carbone sachez que vous pouvez aider à planter des arbres qui capteront le CO² que vous générés chaque jours en allant sur ce site : Action Carbone.
Le bambou, un matériau magique
D’après Jorge le bambou est un formidable matériau de construction. En effet, il est à la fois très résistant (on l’appelle « l’acier naturel » c’est vous dire) et très souple. De plus, il résiste très bien au temps, par exemple, la colonne centrale du palais d’été de Pékin (où nous sommes allés) est construite en bambou, pourtant elle est vieille de plus de 1000 ans ! Ainsi on peut très bien construire des batiments ou objets en bambou, en évitant ainsi de fabriquer de l’acier, du béton et autres matériaux moins bons pour la planète.
Et n’oubliez pas qu’avec du bambou vous pouvez faire des fibres pour des vêtements (et oui), du combustible, sans oublier qu’il se mange (les cœurs de bambous), et peut faire du vinaigre. Bref, c’est magique.
Mais vous allez dire : utiliser autant de bambou ce n’est pas si magique car cela ne veut dire couper beaucoup d’arbres ? Et couper des arbres n’est pas bon pour l’environnement ? Vous avez raison de vous poser la question mais…
Mais le bambou n’est pas tout à fait un arbre comme les autres. Il en existe plus de 1600 espèces, assez pour chaque usage. Et ce qui est merveilleux c’est qu’il n’a pas besoin de grandes surfaces pour se développer (il pousse plus de bambous que de chênes pour la même surface) et surtout il pousse très vite, plus vite que les autres arbres : certaines espèces grandissent même d’un mètre par jour !! Ce qui en fait quasiment un matériau renouvelable ! (pas comme le fer par exemple). Par comparaison, le cactus pousse seulement de 2 cm par an…
En résumé, utiliser du bambou c’est mieux pour la planète. Un arbre « normal » met environ 40 ans à devenir adulte alors qu’il suffit de 3 ans pour le bambou…
Si vous voulez sauver des arbres, d’anciennes forêts et faire un geste important pour la planète choisissez des produits fabriqués avec du bambou !!!
Lemblème du continent sud-américain, le lama
Les historiens ont en effet pu prouver qu’il y a très longtemps de cela il y avait des lamas sur tout le continent américain (de l’Amérique du sud aux Etats-Unis) et que certains d’entre eux sont passés en Asie. Ils se sont adaptés aux conditions climatiques et sont devenus des chameaux ! Chameaux et lamas sont des « camélidés » qui ont notamment en commun d’être des ruminants et d’avoir de grandes dents qui poussent sans arrêt. Mais le lama se nourrit principalement de « ichu », cette herbe très dure des hauts plateaux andins qui limite la pousse des dents.
Aujourd’hui il n’y a des lamas qu’en Amérique du Sud. Ils ont occupé et occupent toujours une place centrale dans la culture de ces pays. Imaginez un peu : avant que les espagnols n’arrivent en Amérique du Sud au 15e siècle, le lama était le seul animal domestiqué. Il n’y avait ni bœuf, ni mouton, ni cheval domestiqués. Le lama était utilisé pour le transport (il peut porter de très lourdes charges), pour sa viande très riche et pour sa fourrure. La viande et la fourrure de lamas sont toujours très utilisées actuellement comme le montre les nombreux ponchos en poil de lama que les touristes achètent !
Savez vous qu’il existe 4 espèces de lama ?
Le terme « lama » est en effet un terme générique pour désigner 4 espèces : le lama blanc, le guanaco, l’alpaga (les écharpes en alpaga coûtent très chères !) et la vigogne. Moins connue dans nos pays, c’est pourtant cette dernière qui a la fourrure la plus fine. Trop longtemps chassée, elle est aujourd’hui en voie de disparition.
Nous n’avons pas encore pu le vérifier pour vous comme l’a fait le capitaine Haddock mais le lama crache bien pour se défendre.
L'arbre du desert andin, le cactus
Après avoir passé 10 jours "à la capitale", nous avons complètement changé de décor en allant tout au nord de l'Argentine, à la frontière bolivienne. Cette région partage beaucoup de points communs avec la Bolivie et le Pérou: la chaîne montagneuse des Andes, des habitants indiens, la présence de lamas et notamment celle d'un arbre typique des régions désertiques, le cactus.
Le cactus est une plante à part : elle stocke dans ses tissus des réserves de « suc » (une sorte d’eau) pour faire face aux longues périodes de sécheresse. De plus sa forme particulière s’explique par le fait que la plante s’est adaptée aux conditions de sécheresse : les surfaces d’évaporation sont réduites. Un cactus a une nouvelle « branche » tous les 50 ans. Avant un cactus pouvait mesurer jusqu’à 12 mètres mais, avec le réchauffement climatique et la pollution, ils ne mesurent plus que jusqu’à 8 mètres désormais.
Les épines permettent de capter l’humidité la nuit et la rosée du matin tandis que le jour elles protègent l’épiderme contre les les ardeurs du soleil, le vent desséchant ou le froid d'altitude...
Il existe plus de 2 000 espèces de cactus. On peut les trouver dans les régions tempérées à tropicales, principalement sur le continent américain.
Le cactus est souvent utilisé comme plante d’ornement dans un jardin ou un appartement. Le fruit de certaines espèces, comme le figuier de barbarie, est aussi utilisé pour faire des confitures notamment.
En Argentine il existe une espèce particulière de cactus, le cardon. Il peut vivre jusqu’à 400 ans. Une fois mort, il faut attendre qu’il se dessèche naturellement. Il peut ensuite être coupé et être utilisé comme bois, contrairement aux autres cactus. Ce bois est utilisé pour faire des plafonds, des poutres, des meubles ou de l’artisanat tandis que ses épines servent d’aiguilles pour coudre ou de broche pour attacher un poncho (sorte de cape/manteau local).